« De toute façon, le texte, personne ne le lit. On ne regarde que les images. »

C’est hélas souvent vrai. Au premier obstacle, à la première contrariété, l’œil s’évade. Ce ne sont pas les distractions ni les bonnes raisons de ne pas lire qui manquent.

Exemples :

  • Non sens. Des mots mal employés reliés par syntaxe paresseuse et une ponctuation fantaisiste (ah ! la virgule qui tue…). Est-ce à moi, lecteur, de faire l’effort de comprendre ?
  • Bla-Bla. Le texte creux. Qui n’apporte aucune information. Déclare sans démontrer. Ne respecte pas l’intelligence du lecteur. A quoi bon lire si c’est pour ne rien apprendre ?
  • Mauvaise graisse. Des phrases alambiquées qui disent en cent mots ce que quinze suffisent à exprimer. Pourquoi me laisser importuner par ce bavardage ?
  • Ravaudage. Rajouts et rustines plus ou moins inspirés ajoutés au fil des relectures. Ça sent le mark-up !
  • Ectoplasme. Pas de structure, pas de progression, des redites, des idées mal ordonnées. Mais qu’est-ce qu’on veut me dire, au fait ?
  • Ron-ron. Pas de rythme. Les éléments de langage qui n’ont même pas l’élégance d’être discrets. Un petit effort de style, est-ce trop demander ?
  • Copié-collé. Des phrases tout droit sorties des documents techniques. Ecrites par on ne sait qui pour on ne sait qui. Est-ce à moi que ce discours s’adresse ?
  • Trou noir. Le texte qu’on n’a vraiment pas envie de lire tellement la maquette n’a pas été conçue pour lui, ni lui pour la maquette. Des pavés posés là, sans titres ni hiérarchie. Je ne vais quand même pas lire ÇA ?

Reste à espérer que les images sont belles. Mais que disent-elles, au fait ?


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